팡테옹: 두 판 사이의 차이

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=== Personnalités transférées ===
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=== Personnalités ayant quitté le Panthéon ===
== Personnalités ayant quitté le Panthéon ==
Quelques personnalités, transférées au [[Panthéon (Paris)|Panthéon]], en ont été par la suite exclues à cause d'une indignité révélée après leur mort ou des aléas de l'Histoire :
Quelques personnalités, transférées au [[Panthéon (Paris)|Panthéon]], en ont été par la suite exclues à cause d'une indignité révélée après leur mort ou des aléas de l'Histoire :
* [[Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau]]{{#tag:ref|Première personnalité transférée au Panthéon le 4 avril 1791. Mais à cause de l'affaire de l'[[armoire de fer]], la [[Convention nationale|Convention]] décida d'exclure sa dépouille du Panthéon. Elle y fut remplacée par celle de [[Jean-Paul Marat|Marat]]. Les restes de Mirabeau furent alors inhumés de manière anonyme au [[cimetière de Clamart]]{{#tag:ref|Le cimetière de Clamart se trouvait à l'angle des rues [[Rue du Fer-à-Moulin|du Fer-à-Moulin]] et [[Rue des Fossés-Saint-Marcel|des Fossés-Saint-Marcel]] dans le {{5e|arrondissement}} de [[Paris]]<ref>[http://www.tombes-sepultures.com/crbst_865.html Le cimetière de Clamart à Paris sur tombes-sepultures.com].</ref>}}. Malgré des recherches entreprises en 1889, ils ne furent pas retrouvés.|group=note|name=clamart}} (1749-1791),
* [[Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau]]{{#tag:ref|Première personnalité transférée au Panthéon le 4 avril 1791. Mais à cause de l'affaire de l'[[armoire de fer]], la [[Convention nationale|Convention]] décida d'exclure sa dépouille du Panthéon. Elle y fut remplacée par celle de [[Jean-Paul Marat|Marat]]. Les restes de Mirabeau furent alors inhumés de manière anonyme au [[cimetière de Clamart]]{{#tag:ref|Le cimetière de Clamart se trouvait à l'angle des rues [[Rue du Fer-à-Moulin|du Fer-à-Moulin]] et [[Rue des Fossés-Saint-Marcel|des Fossés-Saint-Marcel]] dans le {{5e|arrondissement}} de [[Paris]]<ref>[http://www.tombes-sepultures.com/crbst_865.html Le cimetière de Clamart à Paris sur tombes-sepultures.com].</ref>}}. Malgré des recherches entreprises en 1889, ils ne furent pas retrouvés.|group=note|name=clamart}} (1749-1791),

2019년 7월 15일 (월) 21:46 판

팡테옹
팡테옹의 내부 돔
팡테옹 지하실에 있는 볼테르의 조각상과 무덤

팡테옹(Panthéon 혹은 Panthéon de Paris)은 프랑스 파리 카르티에 라탱(Quartier latin) 지역에 있는 건축물이다. 입구에 있는 삼각형 부조 아래에는 "조국이 위대한 사람들에게 사의를 표하다."(AUX GRANDS HOMMES LA PATRIE RECONNAISSANTE)라는 글자가 씌어 있는데, 팡테옹은 원래 성(聖) 주네비에브에게 봉헌된 교회였으나, 수많은 변화를 거쳐 현재는 예배 장소와 위인들의 묘지의 역할이 복합되었기 때문이다. 이 건물은 초기 신고전주의 건물로 파사드(Façade, 건물의 정면)은 로마의 판테온에서 따온 것으로 브라만테템피에토와 비슷하게 생긴 돔이 위에 얹혀 있다. 파리 5구에 위치한 팡테옹에서는 파리 전체를 내다볼 수 있다. 이 건물의 건축가인 자크 제르맹 수플로는 고딕 성당의 가벼움과 밝음을 고전적인 원리들과 복합하려는 의도를 갖고 있었다. 수플로는 자신의 작품이 완성되기 전에 사망하였고, 그의 설계안은 완전히 실행되지는 못하였다. 그가 이 걸작을 위해 계획한 건물의 투명성은 이뤄지지 못했다. 하지만, 이것은 당시의 중요한 건축적 성과들 중 하나였고, 최초의 기념비적인 신고전주의 건물이었다.

역사

루이 15세는 병석에서 자신이 회복되면, 후원할 가치가 있었던 파리의 성자인 성 지네비에브를 위해 폐허가 된 성 지네비에브 교회를 바꿀 것이라고 맹세를 했다. 그는 병상에서 회복되었고, 그는 아벨 프랑스와 프와송에게 그의 맹세를 이행하도록 맡겼다. 1755년 그는 자끄 제르맹 수플로에게 교회의 설계를 맡기고, 2년 후 건축에 들어갔다.

틀:Article principal 틀:Article connexe La liste des personnes transférées au Panthéon, à Paris, présente les 78 personnalités (73 hommes et 5 femmes) panthéonisées à ce jour.

Plus de la moitié sont entrés au Panthéon sous le Premier Empire[1] · [2].

목록

Personnalités transférées =

Photo Personnages Transf. Lieu Qualité Illus.
장바티스트 보댕
(1811-1851)
1889년 틀:Tri Homme politique et médecin[n 1]
틀:Tri
(1747-1808)
틀:Tri 틀:Tri Militaire[n 2]
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(1827-1907)
틀:Tri 틀:Tri Scientifique[n 3]
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(1837-1907)
틀:Tri 틀:Tri Scientifique[n 4]
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(1723-1807)
틀:Tri 틀:Tri Homme politique
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(1729-1811)
틀:Tri 틀:Tri Navigateur
틀:Tri
(1809-1852)
틀:Tri 틀:Tri Scientifique[n 5]
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(1903-1944)
틀:Tri 틀:Tri Résistant
틀:Tri
(1757-1808)
틀:Tri 틀:Tri Médecin, poète et philosophe.
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(1733-1810)
틀:Tri 틀:Tri Religieux[n 6]
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(1753-1823)
틀:Tri 틀:Tri Homme politique et scientifique[n 7]
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(1837-1894)
틀:Tri 틀:Tri Homme politique[n 8]
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(1887-1976)
틀:Tri 틀:Tri 틀:Tri[n 9]
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(1741-1808)
틀:Tri 틀:Tri Militaire
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(1756-1808)
틀:Tri 틀:Tri Général, sénateur.
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(1738-1810)
틀:Tri 틀:Tri Homme politique

[n 10]

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(1743-1794)
틀:Tri 틀:Tri Homme politique[n 11]
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(1746-1813)
틀:Tri 틀:Tri Militaire[n 12]
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(1747-1809)
틀:Tri 틀:Tri Homme politique
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(1867-1934)
틀:Tri 틀:Tri Physicienne[n 13]
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(1859-1906)
틀:Tri 틀:Tri Physicien[n 14]
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(1751-1814)
틀:Tri 틀:Tri Homme politique
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(1773-1812)
틀:Tri 틀:Tri Général
틀:Tri
(1802-1870)
틀:Tri 틀:Tri 틀:Tri
틀:Tri
(1739-1809)
틀:Tri 틀:Tri Homme politique[n 15]
틀:Tri
(1884-1944)
틀:Tri 틀:Tri Homme politique[n 16]
레옹 강베타
(1838-1882)
1920년 틀:Tri Homme politique[n 17]
틀:Tri
(1755-1809)
틀:Tri 틀:Tri Général de cavalerie, sénateur et comte d'Empire.
틀:Tri
(1920-2002)
틀:Tri 틀:Tri Résistante
틀:Tri
(1750-1831)
틀:Tri 틀:Tri Religieux[n 18]
틀:Tri
(1802-1885)
틀:Tri 틀:Tri 틀:Tri[n 19]
틀:Tri
(1769-1811)
틀:Tri 틀:Tri Artilleur des armées, baron d'Empire[n 20]
틀:Tri
(1758-1813)
틀:Tri 틀:Tri Avocat et comte d'Empire
틀:Tri
(1859-1914)
틀:Tri 틀:Tri Homme politique[n 21]
틀:Tri
(1739-1811)
틀:Tri 틀:Tri Religieux
틀:Tri
(1736-1813)
틀:Tri 틀:Tri Mathématicien
틀:Tri
(1872-1946)
틀:Tri 틀:Tri Physicien[n 22]
틀:Tri
(1769-1809)
틀:Tri 틀:Tri Militaire[n 23]
틀:Tri
(1762-1815)
틀:Tri 틀:Tri Général
틀:Tri
(1761-1808)
틀:Tri 틀:Tri Militaire[n 24]
앙드레 말로
(1901-1976)
1996년 틀:Tri 틀:Tri[n 25]
틀:Tri
(1769-1796)
틀:Tri 틀:Tri Militaire[n 26]
틀:Tri
(1746-1818)
틀:Tri 틀:Tri Mathématicien[n 27]
파일:DBP 1977 926 Jean Monnet.jpg 틀:Tri
(1888-1979)
틀:Tri 틀:Tri 틀:Tri[n 28]
틀:Tri
(1761-1809)
틀:Tri 틀:Tri Militaire[n 29]
틀:Tri
(1899-1943)
틀:Tri 틀:Tri 틀:Tri[n 30]
틀:Tri
(1755-1811)
틀:Tri 틀:Tri Général de Division, sénateur et comte d'Empire
틀:Tri
(1863-1933)
틀:Tri 틀:Tri Mathématicien et homme politique
틀:Tri
(1756-1809)
틀:Tri 틀:Tri Homme politique et juriste
틀:Tri
(1744-1808)
틀:Tri 틀:Tri Financier[n 31]
틀:Tri
(1870-1942)
틀:Tri 틀:Tri Physicien[n 32]
틀:Tri
(1749-1806)
틀:Tri 틀:Tri Grand organisateur de troupe
틀:Tri
(1746-1807)
틀:Tri 틀:Tri Homme politique[n 33]
틀:Tri
(1746-1814)
틀:Tri 틀:Tri Juge
틀:Tri
(1759-1807)
틀:Tri 틀:Tri Homme politique[n 34]
틀:Tri
(1771-1814)
틀:Tri 틀:Tri Militaire[n 35]
틀:Tri
(1738-1813)
틀:Tri 틀:Tri Homme politique
틀:Tri
(1712-1778)
틀:Tri 틀:Tri 틀:Tri et philosophe
틀:Tri
(1766-1809)
틀:Tri 틀:Tri Militaire[n 36]
틀:Tri
(1804-1893)
틀:Tri 틀:Tri Homme politique[n 37]
틀:Tri
(1746-1809)
틀:Tri 틀:Tri Homme politique
틀:Tri
(1761-1811)
틀:Tri 틀:Tri Général
틀:Tri
(1713-1780)
틀:Tri 틀:Tri Premier architecte du Panthéon.
틀:Tri
(1733-1815)
틀:Tri 틀:Tri Militaire[n 38]
틀:Tri
(1907-2008)
틀:Tri 틀:Tri Résistante
틀:Tri
(1743-1800)
틀:Tri 틀:Tri Soldat[n 39]
틀:Tri
(1742-1810)
틀:Tri 틀:Tri Avocat[n 40]
틀:Tri
(1749-1806)
틀:Tri 틀:Tri Homme politique et juriste[n 41]
틀:Tri
(1926-2013)
틀:Tri 틀:Tri 틀:Tri
틀:Tri
(1927-2017)
틀:Tri 틀:Tri 틀:Tri[n 42]
틀:Tri
(1716-1809)
틀:Tri 틀:Tri Peintre[n 43]
틀:Tri
(1738-1811)
틀:Tri 틀:Tri Évêque
틀:Tri
(1737-1813)
틀:Tri 틀:Tri Homme politique[n 44]
틀:Tri
(1694-1778)
틀:Tri 틀:Tri 틀:Tri et philosophe
틀:Tri
(1761-1813)
틀:Tri 틀:Tri Général[n 45]
틀:Tri
(1761-1812)
틀:Tri 틀:Tri Amiral batave, comte d'Empire[n 46]
틀:Tri
(1904-1944)
틀:Tri 틀:Tri Homme politique
틀:Tri
(1840-1902)
틀:Tri 틀:Tri 틀:Tri[n 47]
« Aux grands Hommes, la Patrie reconnaissante » (frise sur le Panthéon de Paris.

Personnalités ayant quitté le Panthéon

Quelques personnalités, transférées au Panthéon, en ont été par la suite exclues à cause d'une indignité révélée après leur mort ou des aléas de l'Histoire :

Personnalités non transférées

Pour Descartes, Bara ou Viala, si la décision a été prise, le transfert n'a pas été exécuté. D'autre part, le corps du général Beaurepaire n'ayant pas été retrouvé, la cérémonie n'a pas eu lieu.

Cérémonies à l'occasion de transferts de cendres

Révolution française

Mirabeau, lundi 4 avril 1791

Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau (1749-1791)

Mirabeau meurt à Paris, le 2 avril 1791. La nuit à la lueur des flambeaux, son corps est porté au Panthéon, à travers le vieux Paris, aux sons formidables et inconnus d'instruments de musique imaginés par François-Joseph Gossec. L'édifice n'étant pas encore adapté à sa nouvelle destination, le cercueil est en fait déposé dans un caveau de l'ancienne église abbatiale. Ce n'est que le 4 avril que l'Assemblée décréta que la nouvelle église de Sainte-Geneviève serait transformée en Panthéon par l'architecte Quatremère de Quincy[5].

À cette occasion, Louis Blanc écrira un texte sur la cérémonie[note 2].

En novembre 1792, la découverte de l'armoire de fer aux Tuileries livra la preuve des subsides qu'il avait touchés de la Cour… Le 12 septembre 1794 (26 fructidor an II), son cercueil était sorti du Panthéon par une porte latérale, tandis que celui de Marat franchissait la porte d'honneur. Dans son discours, David souligna cette simultanéité : « Que le vice, que l'imposture fuient du Panthéon. Le peuple y appelle celui qui ne se trompa jamais ». La dépouille de Mirabeau fut inhumée au cimetière de Clamart[note 1] de manière anonyme. Malgré des recherches menées en 1889, ses restes n'ont jamais été retrouvés[9].

Voltaire, lundi 11 juillet 1791

Voltaire (1694-1778)

La décision des révolutionnaires français de transférer les restes de Voltaire au Panthéon marque pour eux l'affirmation d'une filiation avec le siècle des Lumières. Il s'agit sans doute d'une suggestion des Girondins, qui se réclamaient volontiers des idées du philosophe. C'est l'une des premières cérémonies révolutionnaires. C'est aussi l'affirmation du Panthéon comme temple laïque. À sa mort en 1778, Voltaire, franc-maçon et anticlérical, avait été enterré presque clandestinement, l'Église catholique lui ayant refusé des obsèques religieuses. D'ailleurs, en toute logique, le clergé ne participe pas à la cérémonie de panthéonisation.

Ainsi, treize ans après sa mort (30 mai 1778), la dépouille de Voltaire est transférée au Panthéon. La nuit précédant le convoi funèbre, le cercueil est exposé dans les ruines de la Bastille, prison où avaient été détenus Voltaire et d'autres ennemis de l'Ancien Régime, devenue depuis symbole de la Révolution. La cérémonie est mise en scène par l'architecte Cellerier, adepte d'un style gréco-romain.

Le convoi funèbre est conduit par un détachement de cavaliers, suivi par les délégations des écoles, des clubs, des confréries et des groupes d'acteurs de théâtre. Puis viennent des ouvriers ayant pris part à la démolition de la Bastille, portant des boulets et des chaînes trouvés dans la prison. Quatre hommes en costume de théâtre classique soutiennent une statue dorée de Voltaire. Des acteurs brandissent des bannières avec les titres de ses principaux ouvrages. Ensuite vient un coffre doré, contenant une édition complète de ses œuvres, récemment publiée, en 92 volumes. Dans le défilé, on « voyoit ceux qui ont arrêté la voiture du Roi [à Varennes] et menacé de tirer dessus, ornés d'une couronne de chêne et marchant en triomphe au milieu des Fanfares et des Gardes nationales[10]. » Une foule immense accompagne le cortège.

Un orchestre complet précède le sarcophage tiré par douze chevaux blancs. Les parois sont décorées de masques de théâtre, avec cette sentence : 인용 틀이 비었음 (도움말) 

Les membres de l'Assemblée nationale, les magistrats et le Conseil municipal de Paris suivent le cercueil. Le convoi s'arrête à l'Opéra (situé à l'époque dans la salle de la porte Saint-Martin), à l'Ancienne et à la Nouvelle Comédie, et vers minuit atteint le Panthéon.

Le musicien François-Joseph Gossec compose pour la cérémonie un hymne pour chant et cuivres (ou pour trois voix, chœur d'homme et orchestre d'harmonie) sur un poème de Marie-Joseph Chénier.

La cérémonie a coûté 36,868 livres dont 602 pour le banquet offert aux gardes nationaux ayant formé le cortège.

Louis XVIII, à qui on propose de retirer Voltaire du Panthéon, rendu au culte catholique sous son règne, répond : 인용 틀이 비었음 (도움말) [11]

Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau, jeudi 24 janvier 1793

Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau (1760-1793)

À peine Louis XVI vient-il d'expirer, Barrère demande : « Que le corps de Lepeletier soit déposé au Panthéon, que la Convention entière assiste à ses funérailles, et que tous les représentants s'y jurent une union fraternelle.
– Je demande aussi les honneurs du Panthéon pour Lepelletier, lit Robespierre, car ces honneurs seront pour la République plus que pour un individu[12]. »

Marie-Joseph Chénier organise un spectacle à l'antique pour celui qui vient d'être assassiné par un valet du roi Louis XVI. C'est avec lui que débute le culte des héros révolutionnaires tombés pour l'exemple. Sur la bannière du cortège, en lettres d'or on peut lire les dernières paroles attribuées à Lepeletier « Je meurs content de verser mon sang pour la patrie, j'espère qu'il servira à consolider la liberté et l'égalité et à faire reconnaître les ennemis du peuple ».

Alphonse de Lamartine écrira à cette occasion un texte[note 3].

En 1795, il est retiré du Panthéon et son corps est récupéré par sa famille.

Jean-Paul Marat, dimanche 21 septembre 1794

Jean-Paul Marat (1743-1793)

Son corps d'abord inhumé au couvent des Cordeliers est ensuite transféré au Panthéon. Le peintre Jacques-Louis David est chargé d'organiser de grandioses funérailles.

Tandis que le corps de Marat franchissait la porte d'honneur, celui de Mirabeau était sorti par une porte latérale. Dans son discours, David souligne cette simultanéité : 인용 틀이 비었음 (도움말) . L'éloge suivant est prononcé : 인용 틀이 비었음 (도움말) .

En 1795, il est considéré comme traître. Le 8 février, son cercueil est retiré du Panthéon. Ses restes sont inhumés dans le cimetière (disparu aujourd'hui) de Sainte-Geneviève, près l'église Saint-Étienne-du-Mont (tout proche du Panthéon), le 26[14].

Jean-Jacques Rousseau, samedi 11 octobre 1794

Jean-Jacques Rousseau (1712-1778)

La Convention nationale prend un décret le 14 avril 1794 ordonnant la translation des restes de Rousseau au Panthéon.

Robespierre, se réclamant disciple fidèle du Genevois, se charge de présenter à la Convention le décret qui doit asseoir la Révolution sur une base spirituelle et offrir au pays des cérémonies civiques où seront célébrés les dogmes de la morale nouvelle, pour remplacer les fêtes chrétiennes désormais interdites.

Les cérémonies se déroulent les 18, 19 et 20 vendémiaire an 3 (9, 10 et 11 octobre). Un grand cortège gagne les Tuileries où une île factice a été reproduite dans un grand bassin. Une veillée s'organise toute la nuit autour de l'urne funéraire.

틀:Citation bloc

On trouve notamment un extrait d'un catalogue d'exposition évoquant la cérémonie[note 4].

Voir aussi la peinture d'Hubert Robert : Cénotaphe de J-J. Rousseau élevé au Jardin des Tuileries, en attendant la translation de ses cendres au Panthéon - nuit du 10 au 11 octobre 1794 - Musée Carnavalet.

Le lendemain un grand cortège conduit les reliques de Rousseau au Panthéon sur des airs du Devin du village[15].

Premier Empire

Claude-Louis Petiet, mardi 27 mai 1806

Claude-Louis Petiet (1749-1806)

Décédé le 25 mai 1806 en son hôtel, dans l'actuel 8 rue Monsieur à Paris 틀:7e, alors 6 rue de Fréjus. [[Napoléon Ier|Napoléon 틀:Ier]] lui fait faire des obsèques grandioses le 27 mai, auxquelles assistent le Sénat en corps et les principaux dignitaires de l'Empire. Après la cérémonie qui a lieu dans l'église des Missions étrangères rue du Bac, le corps est transporté au Panthéon de Paris. Son éloge funèbre est prononcé par le mathématicien Monge, président du Sénat qui retrace longuement sa carrière. L'ordonnancement de la cérémonie est réglé par Joseph-François Baudelaire chef des bureaux du sénateur Dominique Clément de Ris préteur du Sénat. J.F. Baudelaire est le père de l'écrivain Charles Baudelaire.

Jean-Frédéric Perregaux, lundi 22 février 1808

Jean-Frédéric Perregaux (1744-1808)

Décédé à 64 ans le 17 février 1808 dans son château de Viry-Châtillon, [[Napoléon Ier|Napoléon 틀:Ier]], reconnaissant de lui avoir financé le coup d'État du 18 brumaire, fera transférer ce banquier suisse au Panthéon.

Pierre Jean Georges Cabanis, samedi 14 mai 1808

Pierre Jean Georges Cabanis (1757-1808)

Huit jours après sa mort, son corps est transféré au Panthéon où son éloge est prononcé par Garat entouré des députations de l'Institut, du Sénat et de l'École de médecine.

Jean Lannes, vendredi 6 juillet 1810

Jean Lannes (1769-1809)

Le 31 mai 1809, Lannes, maréchal d'Empire, meurt à la bataille d'Essling des suites de ses blessures. En 1810, son corps est transporté des Invalides au Panthéon de Paris. Il fut transféré au Panthéon en 1810 lors d'une cérémonie grandiose à l'occasion du premier anniversaire de sa mort, mais son cœur fut déposé dans la chapelle familiale du cimetière de Montmartre. Constant, premier valet de l'Empereur, dans ses mémoires, raconte cette imposante cérémonie. Il évoque dans ce texte la destination des différentes parties du bâtiment, à la fois église et panthéon[note 5].

Louis Antoine de Bougainville, mardi 3 septembre 1811

Louis Antoine de Bougainville (1729-1811)

Décédé le 20 août 1811 à Paris, après des funérailles solennelles, son cœur est enterré au cimetière du Calvaire de Montmartre, et son corps est transféré le 3 septembre 1811 au Panthéon.

Troisième République

Victor Hugo, lundi 틀:1er juin 1885

틀:Article détaillé

Victor Hugo (1802-1885)

Le transfert est acté par un décret du 26 mai 1885 ordonnant que le corps de Victor Hugo sera déposé au Panthéon[17].

Le Panthéon est au centre de ces funérailles que la jeune République organise comme un événement fondateur de la symbolique républicaine. En effet, quand Victor Hugo meurt le 22 mai 1885, un comité est chargé d'organiser les obsèques que le gouvernement décide nationales. Ce comité comprend d’illustres noms, comme Renan, Charles Garnier, Auguste Vacquerie, ami proche du défunt, et Michelin, président du conseil municipal de Paris, alors dominé par la gauche radicale. Il propose d’inhumer Hugo non pas au Père-Lachaise, mais au Panthéon. Depuis 1876, les républicains rêvaient d'en rétablir sa destination laïque. Mais le projet voté par la chambre, en 1881, avait été repoussé par le Sénat. Seule la célébrité de l’auteur des Misérables l’impose brutalement. Jules Grévy, président de la République, décide alors de rendre au Panthéon son statut de temple républicain.

Le jeudi 28 mai 1885, l’église est fermée aux fidèles. Le lendemain, au petit matin, on enlève les symboles religieux du fronton. Malgré les protestations des catholiques, la transformation est cette fois irréversible. Cette décision est prise par un décret en date du 26 mai 1885[18].

Quand, deux ans avant sa mort, Hugo ajoute un codicille à son testament : 인용 틀이 비었음 (도움말) , il ne peut sans doute pas imaginer à quel point cette déclaration déiste va s'harmoniser avec la philosophie laïque et républicaine du gouvernement. Un corbillard des pauvres, certes, mais exposé sous l’Arc de triomphe, voilé de noir, trônant au sommet d’un gigantesque catafalque construit par Charles Garnier, l’architecte de l’opéra de Paris.

À cette occasion quinze discours sont prononcés[19] · [20]. Cela a inspiré des vers à Georges Fourest :

Ce gâteau de Savoie ayant Hugo pour fève,
Le Panthéon classique est un morne tombeau.
Pour moi j'aimerais mieux – que le Diable m’enlève –
Le gésier d'un vautour ou celui d'un corbeau.

Le cercueil de Victor Hugo est dans le caveau XXIV, rejoint par la suite par ceux d'Émile Zola en 1908 et d'Alexandre Dumas en 2002.

Théophile-Malo de La Tour d'Auvergne-Corret, Lazare Carnot, François Séverin Marceau, Jean-Baptiste Baudin, dimanche 4 août 1889

Théophile-Malo de La Tour d'Auvergne-Corret (1743-1800)
Lazare Carnot (1753-1823)
François Séverin Marceau (1769-1796)
Jean-Baptiste Baudin (1811-1851)

Théophile-Malo de La Tour d'Auvergne-Corret, Lazare Carnot, François Séverin Marceau et Jean-Baptiste Baudin furent transférés au Panthéon le dimanche 4 août 1889, à l'occasion du centenaire de la Révolution française.

Sadi Carnot, dimanche 틀:1er juillet 1894

틀:Article détaillé

Sadi Carnot (1837-1894)

Il est assassiné par l'anarchiste Caserio le 24 juin 1894. Il est le seul président de la République inhumé au Panthéon.

Marcellin Berthelot, Sophie Berthelot, lundi 25 mars 1907

Marcellin Berthelot (1827-1907)

Marcellin Berthelot, savant et ministre[21], meurt le 18 mars 1907, le même jour que son épouse. Sophie Berthelot est la première femme à entrer au Panthéon, pour accompagner son époux.

La famille décide d'enterrer ensemble le couple dans le caveau familial mais les parlementaires votent des funérailles nationales pour Marcelin Berthelot le 20 mars, ils adoptent le 24 mars une loi stipulant que « les restes de Marcelin Berthelot et ceux de madame Marcelin Berthelot seront déposés au Panthéon »[22]. Ils répondent ainsi aux conditions de la famille qui avait manifesté le souhait que l'époux et la femme ne soient pas séparés. Les cercueils sont conduits le 25 mars au Panthéon en présence de Georges Clemenceau, président du conseil. L'éloge est prononcé par Aristide Briand, ministre de l'Instruction publique. Dans son discours, il rend également hommage à Sophie Berthelot : 틀:Citation bloc

Aristide Briand exhorta ainsi les vertus des époux et rendit hommage à cette mort commune «d'une beauté noble et touchante»[23]. un grand serviteur de la République que l'on honore.

Charles Maurras, théoricien d'extrême droite et journaliste à l'Action Française, rapporte que Georges Clemenceau aurait proposé comme épitaphe pour le scientifique, inspecteur général de l'instruction publique, sénateur, ministre de l'Instruction publique puis des Affaires étrangères, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences, élu à l'Académie française en 1900, grand-croix de la Légion d'honneur : 인용 틀이 비었음 (도움말) Cette citation n'a jamais été cité par Clémenceau lui-même, ami de la famille Berthelot et liée par mariage à celle ci (Annette Clemenceau). Dreyfusard et proche de Zola, Berthelot, ainsi que son fils Philippe Berthelot puis son petit fils Marc Langlois Berthelot seront régulièrement attaqués par des groupes d'extrême droite[24].

틀:Ancre

Émile Zola, jeudi 4 juin 1908 : La Revanche des dreyfusards

Émile Zola (1840-1902)

La décision de panthéoniser Émile Zola se situe dans un climat politique troublé, dans une France traumatisée et divisée par l'affaire Dreyfus. Commencée par le procès et la condamnation de cet officier en 1894, elle ne prend fin, sur le plan juridique, qu'en 1906 avec sa réhabilitation au sein de l'armée française. Entre-temps, il y a eu l'implication de Zola avec notamment son célèbre article : « J'accuse…! », dans le journal L'Aurore, sa condamnation, puis sa mort suspecte en 1902.

De plus, cette période est certainement une des plus tendues entre l'État français et les représentants de l'Église catholique. Dans leurs journaux, ces derniers se sont situés ouvertement dans le camp anti-dreyfusard. Les gouvernements qui se succèdent en ce début de siècle manifestent une volonté délibérée de laïcisation de la France : la promulgation de la loi de 1901 sur les associations (qui forçait les congrégations religieuses à demander une autorisation pour pouvoir se former), celle du 7 juillet 1904, interdisant purement et simplement l’enseignement à tous les congréganistes, enfin celle du 11 décembre 1905, avec le vote et la promulgation de la loi concernant la séparation définitive des Églises et de l’État en sont le résultat concret. Quelques jours avant la cérémonie, Jean Jaurès, dans le journal La Dépêche du 30 avril 1908, à propos de cette mise en chantier de la séparation de l'Église et de l'État, écrit : 인용 틀이 비었음 (도움말)  De plus, la France a rompu ses relations diplomatiques avec le Vatican, en 1904.

Dans ce contexte, faire entrer au Panthéon, nouveau temple laïc, un écrivain naturaliste, mais aussi engagé dans la vie politique aux côtés de Jean Jaurès constitue une affirmation supplémentaire de cette distance qu'entend prendre la France avec la religion catholique. Cette décision donne lieu à de nombreuses critiques et polémiques. L'Action française organise une manifestation pour s'opposer à ce transfert[25].

La décision de transférer les cendres d’Émile Zola au Panthéon a été prise par la Chambre des députés le 13 juillet 1906, au lendemain de l’annulation par la Cour de cassation du jugement condamnant Alfred Dreyfus. Mais la loi, votée en fin d’après-midi, sans aucune discussion, n’a vu son aboutissement que deux ans plus tard, le 4 juin 1908, lorsque la panthéonisation de l’écrivain a enfin été réalisée. Le débat que les députés n’ont pas mené en juillet 1906 s’est étendu, en fait, sur deux années. Le Sénat s’en est emparé une première fois, le 20 novembre 1906, quand il a dû confirmer la décision prise par les députés. Il a alors renvoyé la discussion au 11 décembre 1906 : la droite nationaliste s’est opposée avec vigueur au projet, et il a fallu une intervention décisive de Georges Clemenceau pour que l’accord soit obtenu. Mais tout n’était pas terminé, car s’est posée ensuite la question du vote des crédits nécessaires à l’organisation de la cérémonie. Et c’est ainsi que la Chambre s’est retrouvée, à nouveau, devant le problème de la panthéonisation lors d’une séance mémorable, le 19 mars 1908, au cours de laquelle Maurice Barrès et Jean Jaurès se sont affrontés. Pendant le débat parlementaire Maurice Barrès s'écrit : « Messieurs, on nous demande 35,000 francs pour porter Zola au Panthéon. Je crois que nous n'aurons jamais une meilleure occasion de faire des économies ». Il faudra toute la persuasion de Jean Jaurès pour emporter la décision de l'Assemblée nationale[26].

Le fait le plus marquant pendant la cérémonie au Panthéon est celui de l'attentat contre le chef d'escadron Alfred Dreyfus. Le journaliste Louis Grégori tire contre lui deux coups de feu qui le blessent au bras. Il est néanmoins acquitté le 11 septembre de cette même année.

Le cercueil est placé dans le caveau XXIV, où se trouvait déjà celui de Victor Hugo. En 2002 celui d'Alexandre Dumas vient les rejoindre.

Le Panthéon a servi de cadre, le 13 janvier 1998, à l'anniversaire du centenaire de la parution de l'article « J'accuse ». Cette cérémonie, présidée par le ministre de la Justice, Élisabeth Guigou, a donné lieu à deux discours prononcés par le Premier ministre, Lionel Jospin (틀:Lire sur Wikisource) et par le premier président honoraire de la Cour de cassation, Pierre Drai, sur le thème du rôle de la Cour de cassation dans le dénouement de l’affaire Dreyfus.

Léon Gambetta, jeudi 11 novembre 1920

Léon Gambetta (1838-1882)

On dépose le 11 novembre 1920, deuxième anniversaire de l'armistice de la Première Guerre mondiale, le cœur de Gambetta, qui reposait jusque-là à la maison des Jardies (maison de Gambetta, sur la colline de Sèvres). Un discours est prononcé, lors de la cérémonie par le président de la République, Alexandre Millerand.
Au-dessus de l'urne, on peut lire l'inscription :

Ici repose
Le cœur de Léon Gambetta
Solennellement transférée au Panthéon
Le 11 novembre 1920
Suivant la volonté nationale
Loi du 틀:1er septembre 1920

Le même jour, on transporte à l'arc de triomphe les restes du Soldat inconnu.

Jean Jaurès, dimanche 23 novembre 1924

Jean Jaurès (1859-1914)

La décision du transfert de la dépouille de Jean Jaurès au Panthéon est l'occasion pour le gouvernement du Cartel des gauches qui vient d'être élu de se donner un ancrage symbolique tout en rendant hommage à celui qui a tenté d'empêcher la guerre. Herriot, Painlevé, Blum et Thomas, membres de ce gouvernement, avaient entamé leur carrière politique durant l'affaire Dreyfus, et ces dreyfusards avaient été fortement influencés par Jaurès. C'était donc, par ce geste, célébrer leur victoire dans un contexte politique qui tournait en leur faveur. Édouard Herriot suggère le premier cette cérémonie. Le projet de loi, présenté le 9 juillet, est adopté par le Sénat et la Chambre des Députés le 31 juillet 1924, jour du dixième anniversaire de l'assassinat de Jaurès, malgré l'opposition d'une partie de la droite, de l'Action française et des communistes. Le député communiste Jean Renaud s'élève contre ce qu'il nomme 인용 틀이 비었음 (도움말) .

La cérémonie, initialement fixée au 4 ou au 22 septembre, dates anniversaires respectivement des 틀:IIIe et 틀:Ier Républiques, puis au 11 novembre, est finalement décidée pour le dimanche 23 novembre 1924, sans symbolique particulière dans le calendrier. Un débat s'installe ensuite sur le style de la cérémonie : Léon Blum voulait une cérémonie majestueuse, un certain nombre de socialistes enthousiastes penchaient pour une emphase particulière et un côté théâtral. Le cérémonial est finalement confié à Firmin Gémier, homme de théâtre, qui s'en remet pour l'exécution à Gustave Charpentier et Saint-Georges de Bouhélier, musiciens.

La veille de la cérémonie, le cercueil arrive d'Albi en train à la gare d'Orsay, accompagné des mineurs de Carmaux dont Jaurès a été l'élu. Il est acheminé jusqu'au Palais Bourbon, dans la salle Casimir Perier, rebaptisée salle Mirabeau pour la circonstance. En plus de la famille et des proches, la veillée mortuaire réunit les officiels : Édouard Herriot et ses ministres, les députés et sénateurs du Cartel, les délégations de la CGT et de la Ligue des droits de l'homme.

Pourtant ce n'était certainement pas le souhait de Jaurès ; visitant le Panthéon avec Aristide Briand il déclarait : « Il est certain que je ne serai jamais porté ici. Mais si j’avais le sentiment qu’au lieu de me donner pour sépulture un de nos petits cimetières ensoleillés et fleuris de campagne, on dût porter ici mes cendres, je vous avoue que le reste de ma vie en serait empoisonné. »

Gatulle, fonctionnaire parlementaire, a laissé sur un certain nombre d'événements de la 틀:IIIe République dont il a été témoin, des notes sans apprêt, riches de précisions. On cite ici ce qu'il a écrit de la levée du corps le 23 novembre : 인용 틀이 비었음 (도움말) 

Le sarcophage était l’œuvre de l'architecte Alexandre Marcel.

Le cortège officiel, précédé des bannières rouges des sections socialistes, est ouvert par des délégations d'organisations partisanes mêlées aux corps constitués. Les mineurs de Carmaux suivent ensuite. Le cercueil de Jaurès, juché au faîte d'un spectaculaire corbillard est acheminé vers le Panthéon par les boulevards Saint-Germain et Saint-Michel. Les journaux parlent d'une foule de 80 à 100,000 personnes. On pense que plus de 500,000 personnes vinrent assister au défilé. Il manquait à cette foule les communistes. C'est qu'ils ont voulu rendre hommage à Jaurès en organisant une délégation distincte. À la suite du premier cortège, ils suivent le même itinéraire chantant L'Internationale ; portant des drapeaux rouges et des pancartes sur lesquelles on peut lire : « Guerre à la guerre par la révolution prolétarienne », « Instituons la dictature du prolétariat » ou « Aux ligues fascistes, opposons les centuries prolétariennes », ils scandent des slogans tels que « Vive les soviets ! » ou « Vive la dictature du prolétariat ! », et « À bas le parlement bourgeois ! ». La préfecture de police dénombre 12,000 manifestants, L'Humanité 120,000.

En présence du président de la République Gaston Doumergue, un discours est prononcé par le Président du Conseil Herriot [note 6] dans la nef du Panthéon en présence de 2,000 personnes. On note pour la première fois la présence de deux microphones pour amplifier la voix des orateurs et pour permettre une retransmission par radio. Ce discours est suivi de la lecture d'un poème de Victor Hugo lu par 틀:Mlle Roche, sociétaire de la Comédie française. Enfin, un oratorio est chanté par un chœur de 600 exécutants.

La cérémonie au Panthéon se clôture par une solennelle Marseillaise pendant que la manifestation communiste, massée sur l'esplanade autour de la statue de Jaurès, entonne l'Internationale[27].

Dans le journal l'Humanité du lendemain, évoquant les journées héroïques de mai 1871, Paul Vaillant-Couturier écrit : 틀:Début citationEn défilant devant le Panthéon, saluez, avec le souvenir de Jaurès, l'un des plus sanglants combats de la Commune. La bourgeoisie de Versailles est toujours au pouvoir. Vous ne l'en chasserez que les armes à la main.틀:Fin citation

Afin de bien souligner qu'il n'y avait pas consensus national sur cet événement, l'Action française organise le même jour un hommage à l'un des leurs, assassiné par une militante anarchiste qui s'était justifiée de son acte en disant qu'elle avait voulu venger Jaurès. Accompagnée de représentants du clergé, une foule de dirigeants et de militants se presse au cimetière de Vaugirard pour entendre Léon Daudet[note 7].

Paul Painlevé, samedi 4 novembre 1933

Paul Painlevé (1863-1933)

Mathématicien et homme politique français, il décède le 29 octobre 1933. D'abord inhumé à Montparnasse, dans la 틀:9e division. Puis le Parlement décide de lui faire des funérailles nationales et de transférer ses cendres au Panthéon le 4 novembre 1933. Il avait exprimé de son vivant le désir d’y reposer…

L'hommage commence par un défilé de milliers de personnes au Conservatoire des Arts et Métiers, dans la chambre dite de l'Écho, située, en manière de crypte, en contrebas du perron où avait été dressé le catafalque. Un simple drapeau tricolore partant de l'entablement du fronton circulaire, décorait la façade. Ensuite le cortège funèbre traverse Paris pour se rendre au Panthéon. Là aucun décor extérieur ne décore la façade, mais par contre sous le dôme, le catafalque est entouré d'une garde d'honneur et de personnalités tenant les cordons du poêle. Parmi les personnalités sont présents le président de la République Albert Lebrun, et Albert Sarraut, président du Conseil qui fait l'éloge du disparu. On rapporte que les chants funèbres ont une "gravité religieuse". Le cercueil est ensuite descendu dans la crypte[28].

Quatrième République

Paul Langevin et Jean Perrin, mercredi 17 novembre 1948

Paul Langevin (1872-1946)
Jean Perrin (1870-1942)

Pour Paul Langevin et Jean Perrin, la décision est prise par la loi 48-1502 du 28 septembre 1948[29].

La cérémonie a lieu le même jour pour ces deux scientifiques.

Pour le retour du corps de Jean Perrin de New York, deux discours avaient été prononcés les 17 et 18 juin 1948, respectivement à Brest par Jean Cabannes et à la Sorbonne par Émile Borel, l'un et l'autre membres de l'Académie des sciences[30].

Victor Schœlcher et Félix Éboué, vendredi 20 mai 1949

Victor Schœlcher (1804-1893)
Félix Éboué (1884-1944)

Pour Félix Éboué, la décision est prise par la loi 48-1501 du 28 septembre 1948[29]. Pour Victor Schœlcher, la décision du transfert est prise par la loi 49-681 du 19 mai 1949[31].

Gaston Monnerville, président du Conseil de la République est à l'origine du transfert des cendres de Victor Schœlcher et de Félix Éboué au Panthéon. La dépouille mortelle de Félix Éboué est débarquée le 2 mai 1949 à Marseille qui lui fait un émouvant accueil.

Après une veillée funèbre à l'Arc de Triomphe en présence du président de la République, Vincent Auriol, et des plus hautes personnalités de l'État, le cortège, aux accents de la Marche funèbre de Frédéric Chopin, monte du palais du Luxembourg vers le Panthéon entre une double haie de soldats. Les cendres de Victor Schœlcher et de Félix Éboué prennent alors place dans la crypte auprès de celles de Jean Jaurès[32]. En même temps et pour respecter les dernières volontés de Victor Schœlcher, qui avait émis le souhait de reposer auprès de son père, le corps de Marc Schœlcher est également transféré au Panthéon[33].

Louis Braille, dimanche 22 juin 1952

Louis Braille (1809-1852)

La décision du transfert est prise par une loi du 4 juin 1952[34]

Le transfert a lieu à l'occasion du centenaire de sa mort. Le conseil municipal décide néanmoins de faire prélever ses mains qui sont placées dans une urne sur sa tombe à Coupvray (Seine-et-Marne)[35] · [36].

Cinquième République

Jean Moulin, samedi 19 décembre 1964

Jean Moulin (1899-1943)

À l'initiative du général de Gaulle et du ministre des Affaires culturelles, André Malraux, les cendres de Jean Moulin sont transférées au Panthéon. La décision administrative est prise par décret du ministère des Anciens Combattants et Victimes de guerre[37], sous la présidence de Charles de Gaulle autorisant le transfert au Panthéon des cendres présumées[38] de Jean Moulin[39].

La veille de la cérémonie, le cercueil est amené dans le Mémorial des Martyrs de la Déportation puis il est acheminé devant le Panthéon par une procession aux flambeaux. La cérémonie a lieu en présence de la famille du défunt, en particulier Laure Moulin sa sœur, et de nombreux anciens résistants dont Daniel Cordier, son secrétaire, et des personnalités dont Georges Pompidou, Pierre Messmer, Jean Sainteny. On entendra, lors de la cérémonie, jouer Le chant des Partisans[40].

À cette occasion Malraux prononce, d'une voix de tragédien, un discours resté célèbre[41]: 틀:Début citation… Comme Leclerc entra aux Invalides, avec son cortège d'exaltation dans le soleil d'Afrique et les combats d'Alsace, entre ici, Jean Moulin, avec ton terrible cortège. Avec ceux qui sont morts dans les caves sans avoir parlé, comme toi ; et même, ce qui est peut-être plus atroce, en ayant parlé ; avec tous les rayés et tous les tondus des camps de concentration, avec le dernier corps trébuchant des affreuses files de Nuit et Brouillard, enfin tombé sous les crosses ; avec les huit mille Françaises qui ne sont pas revenues des bagnes, avec la dernière femme morte à Ravensbrück pour avoir donné asile à l'un des nôtres. Entre, avec le peuple né de l'ombre et disparu avec elle - nos frères dans l'ordre de la Nuit… Commémorant l'anniversaire de la Libération de Paris, je disais : « Écoute ce soir, jeunesse de mon pays, ces cloches d'anniversaire qui sonneront comme celles d'il y a quatorze ans. Puisses-tu, cette fois, les entendre : elles vont sonner pour toi.틀:Fin citation

René Cassin, lundi 5 octobre 1987

René Cassin (1887-1976)

La décision du transfert est prise par décret du Ministère de la Culture et de la Communication[42]

Le transfert des cendres de René Cassin est la première des quatre panthéonisations à avoir eu lieu sous la présidence de François Mitterrand. Celui que l'on honore ce jour-là est un juriste, prix Nobel de la paix en 1968. On lui doit d’avoir fait adopter la Déclaration universelle des droits de l’Homme.

Pendant la cérémonie, François Mitterrand prononce un discours, où il évoque notamment le droit d'ingérence[43] · [44] · [45].

Jean Monnet, mercredi 9 novembre 1988

파일:DBP 1977 926 Jean Monnet.jpg
Jean Monnet (1888-1979)

La décision du transfert est prise par décret du ministère de la Culture, de la Communication, des grands Travaux et du bicentenaire[46]

Pendant la cérémonie, François Mitterrand prononce un discours[47] · [48].

L'abbé Henri Grégoire, Gaspard Monge, Nicolas de Condorcet, mardi 12 décembre 1989

Henri Grégoire (1750-1831)
Gaspard Monge (1746-1818)
Nicolas de Condorcet (1743-1794)

La décision du transfert est prise par décret du Premier ministre du 16 octobre 1989[49]

La cérémonie de transfert de cendres de ces trois personnalités a lieu à l'occasion des fêtes du bicentenaire de la Révolution française, en présence de François Mitterrand, président de la République[50].

À l'origine, le discours devait être prononcé par François Mitterrand ; il l'a été par Jack Lang. Extraits du discours : 인용 틀이 비었음 (도움말) 

Lors du transfert des cendres de l'abbé Grégoire, Jacques Gaillot, évêque, était le seul représentant de l'Église catholique française. Il faut dire que les relations de l'abbé Grégoire avec la hiérarchie catholique ont toujours été difficiles en raison de son implication dans la vie civile. Le jour de sa mort, l'archevêque de Parismonseigneur de Quelen – s'opposa à ce qu'il reçût les derniers sacrements ; il exigeait de Grégoire sa renonciation au serment de la Constitution civile du clergé. Le vieil évêque refusa tout net. L'abbé Guillon, malgré les ordres de sa hiérarchie, accepta d'accéder sans condition aux désirs du mourant. L'autorité romaine ferma l'église à sa dépouille, mais rassemblées autour de La Fayette, deux mille personnes accompagnèrent le corps de l'évêque gallican au cimetière Montparnasse.

Pierre et Marie Curie, jeudi 20 avril 1995

Pierre Curie (1859-1906)
Marie Curie (1867-1934)

La décision du transfert est prise par décret présidentiel du 8 mars 1995[51]. Marie Curie est la première femme à entrer au Panthéon pour ses réalisations. Pierre Curie accompagne sa femme au Panthéon pour respecter le choix des époux qui étaient inhumés ensemble.

La mise en scène de cette cérémonie voulue par François Mitterrand, au-delà d'un enterrement, devient un rituel d'incarnation de la nation[52] · [53] · [54].

Extraits de l'article du journal L'Humanité[55] ·  : 틀:Citation bloc

Les discours

  • François Mitterrand[56]
  • Pierre-Gilles de Gennes[57] : Prenant la parole avant le chef de l’État, Pierre-Gilles de Gennes, prix Nobel de physique 1991, a rendu aux deux savants l’hommage de la communauté scientifique. Dans une allocution, le physicien a d’abord salué « tout ce travail fait à main nue dans un galetas, ce douloureux travail qui constituait la naissance d’une science neuve que d’autres appelleront la physique nucléaire ». Il a restitué l’importance des travaux de Pierre et Marie Curie dans le siècle. « Les trente années [qui suivent leurs découvertes] verront une explosion de connaissances auxquelles contribueront leur fille Irène et son mari Frédéric Joliot ».
  • Lech Wałęsa

Anecdote Pascal Monnet, administrateur du Panthéon a déclaré à France TV Info à propos de Marie Curie : 틀:Citation bloc

André Malraux, samedi 23 novembre 1996

André Malraux (1901-1976)

Malraux est le cinquième écrivain à entrer au Panthéon[58]. La décision du transfert est prise par décret présidentiel du 7 août 1996[59]. La cérémonie a lieu vingt ans, jour pour jour, après sa mort[60] · [61].

Jacques Chirac, nouvellement élu président de la République, prend une place importante dans les hommages rendus à l’homme de lettres et au gaulliste que fut Malraux[note 8].

Trois cérémonies se déroulent successivement : la première aux Invalides, la deuxième à l'Unesco et la dernière au Panthéon[62]. Sur la place du Panthéon : 인용 틀이 비었음 (도움말) 

À l'intérieur : le cercueil est placé au milieu de la nef avec, à ses côtés, une sculpture de Giacometti L’Homme qui marche.

Des discours sont prononcés par Jacques Chirac[63] · [64] puis Maurice Schumann.

Alexandre Dumas, samedi 30 novembre 2002

Alexandre Dumas (1802-1870)

La décision du transfert des cendres est prise par décret présidentiel du 26 mars 2002[65], avec un commentaire de Jacques Chirac : 틀:Début citationAvec ce geste, la République donnera toute sa place à l'un de ses enfants les plus turbulents et les plus talentueux, dont toute la vie fut au service de notre idéal républicain.틀:Fin citation

Venant de Villers-Cotterêts où Dumas était inhumé, le cortège fait une première halte dans son château Le Monte-Cristo où une veillée est effectuée. Ensuite un autre arrêt au Sénat[66] où deux discours sont prononcés, l'un par le président du Sénat, Christian Poncelet[67], l'autre par l'écrivain Claude Ribbe[68].

Enfin, en soirée, accompagné par une escorte de mousquetaires portant le cercueil recouvert d'un drap bleu de France sur lequel est écrit la célèbre devise 인용 틀이 비었음 (도움말) , le cortège s'avance vers le Panthéon où l'attend le président de la République et diverses personnalités.

Sur la petite scène d'un chariot, Le Théâtre d'Alexandre, tiré par des mules et précédé par un régiment de tambours, de jeunes comédiens ont reconstitué des passages des pièces de Dumas devant une centaine de gens de la rue en costumes d'époque.

Lorsqu'il atteint le parvis du Panthéon, une Marianne métisse montée sur un cheval blanc vient au-devant du cercueil. La fameuse lettre de Victor Hugo à Dumas-fils est alors lue : 인용 틀이 비었음 (도움말) 

Alain Decaux, de l'Académie française, puis le président de la République, Jacques Chirac, prononcent un discours[69].
Le Président conclut ainsi son discours : "Lorsque les portes de bronze du Panthéon se refermeront, Alexandre Dumas trouvera enfin sa place aux côtés de Victor Hugo et d’Emile Zola, ses frères en littérature, ses frères en engagement, ses frères qui ont marqué et fait de leur plume l'Histoire de la République en défendant avec autant d'acharnement que de génie la Liberté, l'Egalité, la Fraternité. La République aussi a ses mousquetaires".

Le cercueil d'Alexandre Dumas est descendu dans le caveau XXIV où se trouvent déjà ceux de Victor Hugo et d'Émile Zola[70].

Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Germaine Tillion, Jean Zay, le mercredi 27 mai 2015

Pierre Brossolette (1903-1944)
Jean Zay (1904-1944)

Le décret du 7 janvier 2015 décide d'un hommage de la Nation au Panthéon et autorise le transfert des cendres[71].

L'hommage de la nation est rendu à Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Germaine Tillion et Jean Zay, mais seules les cendres de Pierre Brossolette et de Jean Zay seront transférées au Panthéon, les familles de Geneviève de Gaulle-Anthonioz et de Germaine Tillion ayant souhaité que leurs dépouilles restent dans le cimetière où elles ont été inhumées.

La cérémonie a eu lieu le 27 mai 2015. Les cercueils sont descendus dans le caveau IX.

Simone et Antoine Veil, le dimanche 틀:1er juillet 2018

Simone Veil (1927-2017)
Antoine Veil (1926-2013)

Le 5 juillet 2017 lors de l'hommage à Simone Veil aux Invalides, le président de la République Emmanuel Macron annonce que Simone Veil entrera au Panthéon avec son époux Antoine Veil[72]. Ce transfert se déroule le 1 juillet 2018[73].

Les 29 et 30 juin 2018, les cercueils des époux Veil, exhumés du cimetière du Montparnasse, sont exposés au Mémorial de la Shoah[74], dans le [[4e arrondissement de Paris|틀:4e de Paris]]. La cérémonie d'entrée au Panthéon se déroule le 1 juillet[75] · [74]. Simone Veil devient la cinquième femme à y faire son entrée[76].

Le convoi est parti du Mémorial de la Shoah. S'en est suivie une longue procession vers le Panthéon en remontant la rue Soufflot. Le cortège s’est arrêté trois fois au cours de sa remontée. Trois arrêts pour rendre hommage aux trois grands combats menés par Simone Veil, : celui pour les droits des femmes, marqué par l’adoption de la loi autorisant l’interruption volontaire de grossesse, en 1974 ; celui pour l’Europe, dont elle a été la première femme à prendre la présidence du parlement, en 1979 ; celui pour la mémoire de la déportation, dont elle est rescapée. Trois pauses pendant lesquelles des chants ont été interprétés par des choristes. Des films sur l’Europe et la Shoah sont diffusés sur des écrans géants. À l’arrivée sur la place du Panthéon, quatre-vingt-douze choristes ont entonné Le Chant des Marais.

La cérémonie débute avec un morceau de violoncelle interprété par Sonia Wieder-Atherton, La Chanson de Marie (Song in Remembrance of Schubert) (chant traditionnel juif arrangé par Alexandre Tcherepnine puis transcrit par Franck Krawczyk). Les cercueils sont portés chacun par huit Gardes républicains. À la fin du morceau de violoncelle, un texte lu par Simone Veil évoquant sa judéité est diffusé. Recouverts du drapeau français, les cercueils sont entrés par le portail monumental du Panthéon en présence du président Emmanuel Macron et de son épouse, des deux fils encore vivants du couple Veil et de leurs descendants, au son d’un solo de violoncelle de la suite No. 5 de Jean-Sébastien Bach. Le président de la République prononce ensuite un discours d’une trentaine de minutes[77].

Les cercueils des époux reposent dans la nef du Panthéon. Ils sont déposés le 2 juillet 2018- dans le sixième caveau de la crypte, au côté de Jean Moulin, André Malraux, René Cassin et Jean Monnet, après une cérémonie organisée par le palais de l'Élysée.

Notes et références

Notes

틀:Références
Notes concernant le tableau
틀:Références

Références

틀:Références

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

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* Panthéon Paris

같이 보기

외부 링크

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  3. Le cimetière de Clamart à Paris sur tombes-sepultures.com.
  4. Le cimetière de Clamart se trouvait à l'angle des rues du Fer-à-Moulin et des Fossés-Saint-Marcel dans le 틀:5e de Paris[3]
  5. 틀:Lien web.
  6. Histoire parlementaire, tome IX, page 280.
  7. Abbé de Montgaillard, Histoire de France, tome II, page 302.
  8. Éloge funèbre de Mirabeau, par M. Cérutti dans la Bibliothèque historique de la Révolution. Mirabeau aîné, p. 288-9 British Museum.
  9. Source : Assemblée nationale.
  10. Mercure historique et politique de Bruxelles, 16 juillet 1791.
  11. 틀:Lien web.
  12. M. Cabet, Histoire populaire de la Révolution française, tome III, Pagnerre éditeur, Paris, 1840, p. 330.
  13. Alphonse de Lamartine, Histoire des Girondins, tome 3, Société typographique belge, Bruxelles, 1850 (pages 367- 368).
  14. Lise Andriès, Jean-Claude Bonnet, La Mort de Marat, Flammarion, 1986, 510 pages, p. Missing parameter/s! (Template:P.)104 ISBN 2-08-211526-7.
  15. Voyage à Ermenonville ou lettre sur la translation de Jean-Jacques Rousseau au Panthéon (1794).
  16. Mémoires de Constant, Premier valet de chambre de Napoléon, sa famille et sa cour, tome quatre, Ladvocat, Paris, 1830 (p. 284-289).
  17. Journal Officiel du 27 mai 1885 p. 2706.
  18. Décret du 26 mai 1885 relatif au Panthéon Journal Officiel 27 mai 1885 p. 2706 (Rapporte les décrets des 20 février 1806, 6-12 décembre 1851, 22 mars 1852 et 26 juillet 1867 et l'ordonnance du 12 décembre 1821).
  19. [[s:Actes et paroles/Depuis l’exil/1876-1885/Notes#NOTE X. DISCOURS PRONONCÉS AUX FUNÉRAILLES|Discours prononcés lors des funérailles de Victor Hugo le 틀:1er juin 1885]].
  20. Voir les détails de la cérémonie sur le site consacré à Victor Hugo : Deux millions de personnes assistent aux funérailles.
  21. Marcellin Berthelot
  22. . 2000.  |제목=이(가) 없거나 비었음 (도움말)
  23. http://www.lefigaro.fr/histoire/2015/03/13/26001-20150313ARTFIG00127-deux-cercueils-vides-entreront-fin-mai-au-pantheon.php
  24. Barré Jean Luc, Le Seigneur Chat, Philippe Berthelot, Paris, Plon, 1988 https://www.persee.fr/doc/xxs_0294-1759_1989_num_24_1_2205_t1_0134_0000_5
  25. Pour se faire une idée du climat régnant à cette époque, on pourra consulter par exemple le site : de L'Assiette au beurre, journal satirique de l'époque.
  26. http://www.assemblee-nationale.fr/13/evenements/zola-pantheon/Zola%20_au_Panth%C3%A9on.pdf Plaquette éditée par l'Assemblée nationale en 2008 à l'occasion du centenaire de la panthéonisation de Zola sur le site de l'Assemblée nationale.
  27. Source : Assemblée nationale.
  28. Extraits du livre Fêtes à Paris au 틀:XXe siècle: Architectures éphémères de 1919 à 1989, par Jean-Claude Daufresne.
  29. Loi No. 48-1501 du 28 septembre 1948 relative au transfert au Panthéon des cendres du gouverneur général Éboué JO 29-09-1948 p. 9530.
  30. Discours de Jean Cabannes, membre de l'Académie des sciences, 17 juin 1948 Discours d'Émile Borel, membre de l'Académie des sciences, 18 juin 1948.
  31. Loi No. 49-681 du 19 mai 1949 relative au transfert au Panthéon du corps du père de Victor Schœlcher JO 20-05-1949 p. 4951.
  32. Site Internet du Sénat, 1949, Victor Schœlcher : un sénateur philanthrope.
  33. Archive vidéo sur le site de l'INA.
  34. Loi No. 52-633 du 4 juin 1952 autorisant le transfert des cendres de Louis Braille au Panthéon JO 05-06-1952 p. 5628.
  35. Louis Braille's Ceremony to The Pantheon - 유튜브.
  36. Louis Braille's Tomb, 11/7/09 - 유튜브 (Visite au Panthéon pour le bicentenaire de la naissance de Louis Braille).
  37. Décret du 11 décembre 1964.
  38. Source : Mémorial des fonctionnaires du corps préfectoral et de l'administration centrale morts au cours de la guerre 1939-1945, Émile Bollaert ; "nul ne sait où repose le corps torturé de Jean Moulin".
  39. JO 13-12-1964 p. 11109].
  40. [1] Archive vidéo de la cérémonie sur le site de l'INA.
  41. Archive vidéo du discours d'André Malraux sur le site de l'INA.
  42. Décret du 23 avril 1981 autorisant le transfert au Panthéon des cendres de René Cassin JO 24-04-1981 p. 1154-1155.
  43. 틀:Lire sur Wikisource.
  44. Archive vidéo sur le site de l'INA.
  45. Archive vidéo INA - Journal télévisé FR3.
  46. Décret du 28 juillet 1988 autorisant le transfert au Panthéon du corps de Jean Monnet NOR MCCX8810666D J.O. DU 29/07/88 Page : 9745.
  47. 틀:Lire sur Wikisource.
  48. Journal A2, archive de l'INA.
  49. Décret du 16 octobre 1989 décidant une cérémonie de reconnaissance nationale à l'égard de Condorcet, de Monge et de l'abbé Grégoire NOR PRMX8910237D J.O. DU 18/10/89 Page : 12992.
  50. Archive vidéo sur le site de l'INA.
  51. Décret du 8 mars 1995 autorisant le transfert au Panthéon des cendres de Pierre et de Marie Curie, JORF No. 62 du 14 mars 1995, p. Missing parameter/s! (Template:P.)3945, NOR MCCX9511004D, sur Légifrance.
  52. http://www.parismatch.com/Actu/Societe/Interview-de-Patrick-Garcia-Le-Pantheon-est-une-memoire-de-gauche-768572 cf. Patrick Garcia in l'article "Le Panthéon est une mémoire de gauche" - Paris Match 22 mai 2015.
  53. Archive vidéo sur le site de l'INA.
  54. http://www.ina.fr/video/CAC95027108/marie-et-pierre-curie-au-pantheon-video.html Journal télévisé FR3 Archive vidéo sur le site de l'INA.
  55. édition du 21 avril 1995.
  56. 틀:Lire sur Wikisource.
  57. L'Humanité, édition du 21 avril 1995 : Un couple qui a changé la face du monde.
  58. Pour en savoir plus sur la mise en scène de la cérémonie : le peintre et décorateur Jean-Paul Chambas. Consulter les détails de la cérémonie : lien externe L'Humanité À André Malraux, la patrie reconnaissante.
  59. Décret du 7 août 1996 autorisant le transfert au Panthéon des cendres d'André Malraux, JORF No. 185 du 9 août 1996, p. Missing parameter/s! (Template:P.)12121, NOR MCCE9600441D, sur Légifrance.
  60. Extrait du journal Le Monde, édition datée du 24 novembre 1996 (Auteur : Olivier Biffaud).
  61. Archive INA journal A2 9 août 1996.
  62. L'Humanité édition du 23 novembre 1996.
  63. 틀:Lire sur Wikisource.
  64. http://www.ina.fr/video/I15133620 Discours à visualiser sur le site de l'INA.
  65. Décret du 26 mars 2002 autorisant le transfert des cendres d'Alexandre Dumas au Panthéon, JORF No. 73 du 27 mars 2002, p. Missing parameter/s! (Template:P.)5409, texte No. 42, NOR MCCE0200110D, sur Légifrance.
  66. Archive vidéo sur le site de l'INA.
  67. Discours du président du Sénat, Christian Poncelet sur le site du Sénat.
  68. [[s:Allocution prononcée par Claude Ribbe au Sénat lors de l'entrée d'Alexandre Dumas au Panthéon|Allocution de l'écrivain Claude Ribbe au Sénat sur le site Wikisource]].
  69. Pour en savoir plus sur la mise en scène d'Ivan Morane La cérémonie, Les discours : Discours d'Alain Decaux, de l'Académie française ; Discours de Jacques Chirac, président de la République ; Dans la presse article du journal L'Humanité Alexandre Dumas. Deux cents ans après Auteur : Alain Nicolas, 30 novembre 2002.
  70. Dumas au Panthéon.
  71. http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030069298&categorieLien=id Décret du 7 janvier 2015 sur le site de LégiFrance.
  72. 문서 ([{{fullurl:{{{1}}}|action=edit}} 편집] | [[토론:{{{1}}}|토론]] | [{{fullurl:{{{1}}}|action=history}} 역사] | [{{fullurl:{{{1}}}|action=protect}} 보호] | [{{fullurl:{{{1}}}|action=delete}} 삭제] | [{{fullurl:Special:Whatlinkshere/{{{1}}}|limit=999}} 링크] | [{{fullurl:{{{1}}}|action=watch}} 주시] | 기록 | 조회수).
  73. Simone Veil entrera au Panthéon le 틀:1er juillet.
  74. 틀:Lien web.
  75. 틀:Lien web.
  76. 틀:En Elian Peltier. 'Merci Madame': Simone Veil is Honored With Pantheon Burial. The New York Times, July 1, 2018.
  77. titre=VERBATIM. Le discours d’Emmanuel Macron lors de la cérémonie d’hommage à Simone Veil sur le site de la présidence de la République [2]|consulté le 9 juillet 2018


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